Stellantis {{ m-tag option="price" ticker="STLA" currency="USD" }}, le troisième constructeur automobile mondial, est confronté à des problèmes de main-d'œuvre des deux côtés de la frontière. Bien que l'entreprise ait enregistré une hausse de 7 % de ses ventes au troisième trimestre, les grèves aux États-Unis et au Canada ont assombri ses performances financières. Selon la directrice financière Natalie Knight, les grèves pourraient coûter au constructeur automobile jusqu'à 3 milliards d'euros (3,2 milliards de dollars) de chiffre d'affaires.
Grèves du travail aux États-Unis :
Les grèves qui ont duré six semaines aux États-Unis, principalement pour des augmentations de salaires, ont eu un impact significatif sur les revenus de Stellantis. Les grèves contre les trois constructeurs automobiles de Detroit se terminent cette semaine après des accords de principe. Natalie Knight, directrice financière de Stellantis, a déclaré lors d'une conférence de presse que l'impact financier sur l'entreprise serait inférieur à 750 millions d'euros, soit le plus faible parmi les trois constructeurs de Detroit.
Chiffre d'affaires du troisième trimestre :
Malgré les conflits sociaux, Stellantis a annoncé un chiffre d'affaires net de 45,1 milliards d'euros pour le troisième trimestre, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur 43,7 milliards d'euros, selon un sondage Reuters. Cette solide performance commerciale témoigne de la résilience du modèle économique de l'entreprise, en particulier sur les marchés nord-américain et européen.
Au Canada, plus de 8 200 travailleurs de l'automobile ont participé à une brève grève dans plusieurs usines de l'Ontario. La grève a été déclenchée par Unifor, le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, après qu'un accord a été conclu après la date limite fixée par le syndicat. L'arrêt de travail a affecté la production de plusieurs modèles clés, dont la berline Chrysler 300 et le monospace Pacifica. Un accord de principe a été conclu tôt lundi matin, mettant fin à la grève.
Détails de l'accord canadien :
L'accord de principe conclu entre Unifor et Stellantis s'inspire d'un accord ratifié avec Ford Motor Company. L'accord prévoit des augmentations de salaire horaire allant jusqu'à 25 %, la réactivation d'une indemnité de vie chère et une progression plus courte pour les travailleurs afin d'atteindre le salaire le plus élevé. Unifor et Stellantis ont tous deux exprimé leur gratitude pour les efforts ciblés de leurs équipes de négociation qui ont permis de parvenir à cet accord.
Unifor a adopté une approche de négociation traditionnelle, en négociant avec chaque constructeur automobile séparément. Cette approche contraste avec celle de l'United Auto Workers (UAW) aux États-Unis, qui a adopté une nouvelle stratégie consistant à négocier simultanément avec les trois constructeurs automobiles de Detroit. L'UAW a conclu des accords de principe avec Ford et Stellantis, mais pas avec General Motors.
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