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L'acquisition d'Activision par Microsoft pour 69 milliards de dollars reçoit l'approbation de l'UE malgré les inquiétudes

Publié par MEXEM Analyse technique

13 juin 2023 3:58 PM
(GMT+2)

Publié - 16 mai 2023 @ 14:30 PM (GMT+2)


Les régulateurs de l'Union européenne approuvent le rachat d'Activision par Microsoft pour 69 milliards de dollars.

Lundi, la proposition d'achat du géant du jeu vidéo Activision Blizzard par Microsoft, pour un montant de 69 milliards de dollars, a pris de l'ampleur grâce à l'approbation de la transaction par les autorités de régulation de l'Union européenne. S'il se concrétise, ce sera l'opération la plus importante des deux dernières décennies dans le domaine de la technologie grand public.

L'autorisation a été accordée après que Microsoft, l'entreprise à l'origine de la console Xbox, a accepté certaines conditions. Celles-ci garantissaient que les titres développés par Activision, y compris l'immensément populaire Call of Duty, continueraient d'être accessibles aux sociétés concurrentes proposant de nouveaux services de jeux en ligne.

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Les autorités de régulation américaines et britanniques s'opposent à l'opération pour des raisons de concurrence.

Cependant, la méga-acquisition, considérée comme un test décisif pour l'acceptation des fusions technologiques par les régulateurs mondiaux, à la lumière des inquiétudes concernant l'influence de l'industrie, a encore un chemin escarpé à parcourir. Les autorités de régulation des États-Unis et du Royaume-Uni ont tenté de bloquer l'opération au cours des derniers mois, estimant que la fusion du créateur de la Xbox avec la société responsable de la série Call of Duty étoufferait la concurrence. Microsoft conteste ces actions.

L'opération a mis en lumière les divergences entre les régulateurs quant à l'approche à adopter pour réduire le pouvoir des grandes entreprises technologiques. Les détracteurs de l'acquisition se sont concentrés sur le "cloud gaming", une technologie émergente qui permet de diffuser des jeux en streaming sur différents appareils, rendant potentiellement redondant le matériel comme les consoles. Les autorités de régulation aux États-Unis et au Royaume-Uni ont fait valoir que l'acquisition d'Activision par Microsoft étoufferait ce segment naissant de l'industrie du jeu avant qu'il n'ait une chance de s'épanouir.

La Commission européenne, qui représente le bloc des 27 nations, a donné son accord après que Microsoft se soit engagée à garantir pendant 10 ans que les joueurs auraient accès aux titres d'Activision sur les services de jeux en nuage développés par d'autres entreprises, telles que Nvidia.

Les concessions de Microsoft comprennent une garantie de 10 ans pour les jeux d'Activision sur d'autres services de jeux en nuage.

Après avoir négocié les concessions avec Microsoft, les fonctionnaires de l'Union européenne ont conclu que l'accord pouvait être conclu, surtout si l'on considère la petite taille du marché des jeux en nuage. Ils ont noté que de nombreux titres d'Activision qui ne sont pas actuellement disponibles sur des services de cloud gaming plus mineurs seraient désormais accessibles, ce qui donnerait un coup de pouce aux consommateurs pour la nouvelle technologie.

L'autorité de régulation de l'Union européenne a déclaré : "Ces engagements répondent pleinement aux problèmes de concurrence identifiés par la Commission et représentent une amélioration significative de la diffusion de jeux en nuage par rapport à la situation actuelle."

Microsoft a déclaré que ces concessions profiteraient aux consommateurs. Brad Smith, le président de Microsoft, a déclaré : "La Commission européenne a exigé de Microsoft qu'elle accorde automatiquement des licences pour les jeux populaires d'Activision Blizzard aux services de jeux en nuage concurrents. Cette mesure s'appliquera à l'échelle mondiale et permettra à des millions de consommateurs du monde entier de jouer à ces jeux sur l'appareil de leur choix".

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La lutte pour parvenir à un consensus mondial sur la réglementation de l'industrie technologique en pleine évolution est évidente dans l'accord. Alors que les législateurs des deux côtés de l'Atlantique ont exprimé leurs inquiétudes quant au pouvoir croissant du secteur technologique, des désaccords persistent quant au moment et à la manière d'intervenir.

L'approbation donnée lundi par l'Union européenne est un cas inhabituel où les régulateurs européens se montrent plus indulgents que leurs homologues américains. Depuis des années, les autorités antitrust européennes ont adopté une position sévère à l'égard des grandes entreprises technologiques telles que Google, leur infligeant des milliards de dollars d'amendes et exigeant qu'elles modifient certaines de leurs pratiques commerciales. Une nouvelle loi de l'Union européenne, qui doit entrer en vigueur l'année prochaine, prévoit une surveillance accrue des plus grandes entreprises technologiques en matière de concurrence.

La Federal Trade Commission (F.T.C.) des États-Unis a intenté une action en justice pour empêcher l'achat d'Activision par Microsoft en décembre, arguant que l'opération nuirait aux consommateurs et détournerait les joueurs de leurs concurrents. Les autorités de régulation britanniques se sont fait l'écho de ces préoccupations le mois dernier, rejetant l'acquisition par crainte de nuire au marché des jeux en nuage.

Le sort de l'opération dépend des procédures judiciaires en cours aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Le sort final de l'opération dépendra principalement des procédures judiciaires aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les deux entreprises doivent démontrer que l'opération n'entravera pas la concurrence, surtout si Microsoft garantit l'accès aux titres d'Activision. Une défaite dans l'un ou l'autre pays pourrait condamner l'opération en raison de la nature mondiale et interconnectée de l'industrie du jeu vidéo et de sa technologie.

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