Publié - Mar 21, 2022 @ 4:21 PM (EET)

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Lundi, après la fermeture du marché, Nike (NYSE:NKE) publiera ses résultats du troisième trimestre fiscal, après avoir publié des résultats décevants pour le deuxième trimestre.  

Alors que le géant de la chaussure couvre la période critique des achats de Noël, les enjeux sont plus élevés pour cette annonce alors que l'augmentation des cas de COVID-19 en Chine, la crise Russie-Ukraine et les problèmes d'approvisionnement persistants continuent d'avoir un impact négatif sur ses ventes en 2022.

Les analystes ont récemment réduit leurs estimations et abaissé leurs objectifs de prix en raison de préoccupations liées au fait que les estimations de revenus semblent élevées et que les prévisions pour 2023 sont tièdes, et ce à juste titre.  

Précédemment, la colonne Trader a mis en garde contre le covidisme et le nationalisme qui créent des vents contraires pour Nike et la Chine. Le tournant de la nation vers la "prospérité commune" a également eu un impact négatif sur les actions nationales et celles qui se tournent vers la Chine pour leur croissance.

DÉFIS NIKE

Au cours de l'exercice 2020, les ventes de Nike ont chuté de 4,4 %, à 37,4 milliards de dollars, lorsque plusieurs de ses partenaires grossistes ont été contraints de fermer leurs portes aux acheteurs en personne.  

Toutefois, les ventes ont rebondi en 2021, augmentant de 19,1 % d' une année sur l'autre, la demande des consommateurs revenant à la normale, c'est-à-dire aux niveaux antérieurs à la pandémie, plus rapidement que prévu. En conséquence, Nike, parmi de nombreuses autres entreprises, a eu du mal à faire évoluer sa production et n'a pas pu produire suffisamment pour répondre à la demande totale. 

Au cours du dernier trimestre fiscal qui s'est terminé le 30 novembre, l'insuffisance des stocks a entraîné une baisse des ventes de Nike, principalement sur les marchés en dehors des États-Unis et de l'Europe.  

Les ventes en Chine ont diminué de 20 % d'une année sur l'autre et de 8 % dans la région Asie-Pacifique et Amérique latine.

Selon Kate Fitzsimons, analyste chez Wells Fargo, l'Europe pourrait également constituer un problème au cours des prochains trimestres, car la hausse des prix du gaz naturel devrait entraîner une baisse de la consommation en Europe, où Nike réalise environ un quart de ses ventes.

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UN TOURNANT POSITIF

Bien que l'on ne sache pas encore exactement quel risque la société prend en abandonnant sa stratégie de vente en gros et les défis actuels de la chaîne d'approvisionnement, la rentabilité de Nike a augmenté au dernier trimestre grâce à la hausse des prix de vente et à une réorientation vers la vente en ligne qui a compensé l'augmentation des dépenses.

Les résultats de lundi seront une excellente indication pour savoir si ces tendances positives étaient suffisantes pour continuer à stimuler les bénéfices de Nike tout en continuant à dominer le paysage mondial des vêtements de sport et des loisirs athlétiques. 

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