Des responsables britanniques ont déclaré qu'ils préparaient une enquête antitrust sur l'accord de 40 milliards de dollars conclu par Nvidia Corp. pour acquérir le concepteur de puces britannique Arm auprès de SoftBank Group Corp, augmentant ainsi l'un des nombreux obstacles réglementaires dans le monde pour un projet de fusion qui pourrait remodeler l'industrie des semi-conducteurs. L'enquête évaluera les effets probables de l'opération sur la concurrence au Royaume-Uni et ne tiendra pas compte de la sécurité nationale, bien que d'autres organes du gouvernement britannique puissent intervenir à ce sujet. Les dirigeants de Nvidia et d'Arm, une société de Cambridge, en Angleterre, détenue par la société japonaise SoftBank, ont déclaré qu'ils prévoyaient de passer par des processus d'approbation réglementaire dans le monde entier. Un porte-parole de Nvidia a déclaré mercredi que la société avait toujours prévu que le processus d'approbation prendrait 18 mois à compter de la signature de l'accord, qui a eu lieu en septembre.