Les mesures prises par la Silicon Valley pour se débarrasser du président Trump sur les médias sociaux représentent une démonstration de force que les entreprises ont évité de faire pendant près de quatre ans. En l'espace de quelques jours, Twitter Inc. et Facebook Inc. - les principaux porte-voix de M. Trump sur les médias sociaux - ont pris des mesures pour mettre fin aux comptes personnels du président ou aux communautés en ligne qui lui sont consacrées, en invoquant des règles visant à supprimer les contenus qui alimentent la violence. Ils ont été rejoints par des sociétés telles que Snap Inc. et Reddit Inc.Apple Inc., Amazon.com Inc. et Google d'Alphabet Inc. ont également pris des mesures pour mettre fin à Parler, une application et un site Web de médias sociaux dont la popularité a augmenté parmi les conservateurs et que certains émeutiers ont utilisé pour encourager l'attaque de mercredi au Capitole, selon des captures d'écran consultées par le Wall Street Journal.